Sign in / Join

Explorer la prochaine frontière technologique : l'évolution des plateformes web décentralisées

Les plateformes décentralisées représentent le web 3.0. Elles se profilent comme étant une réponse sérieuse aux préoccupations actuelles des internautes liés à l’équité, à la transparence et à la sécurité. Mais en quoi se distinguent-elles des plateformes traditionnelles ? Tout de suite, le point dans cet article.

L’émergence des plateformes décentralisées

Le web a évolué depuis ses premiers jours. Et au cœur de cette transformation, il y n’y a pas que la technologie, mais également les utilisateurs. De plus en plus actifs et exigeants, ces derniers voient dans les blockchains, comme Bitcoin, Ethereum, USD Coin, Solana ou ICP crypto, la solution capable de répondre à leurs besoins.

A lire en complément : Pourquoi et comment choisir une agence SEA à Paris ?

Pour revenir un peu en arrière, le web 1.0 était principalement constitué de plateformes statiques avec des textes et des images. Durant cette première phase, l’internaute ne jouait qu’un rôle passif. C’est à partir des années 2000 que le monde commence à parler de web 2.0. Depuis, les utilisateurs sont à la fois des créateurs et des consommateurs. Les particuliers ont en effet commencé à prendre part dans la publication de contenus. Mais ce sont surtout les forums de discussion et les réseaux sociaux qui symbolisent le web participatif. Désormais, internet est un outil de communication et de commerce.

Jusqu’ici, la plupart des plateformes sont centralisées sur des serveurs. C’est-à-dire que toutes les données sont administrées par des minorités d’entreprises, dont les plus influentes sont les GAFAM (Google, Apple, Facebook [devenu Meta], Amazon et Microsoft). Toutefois, elles ne sont pas transparentes dans leur manière de collecter et de traiter les informations des utilisateurs. C’est dans ce contexte de déséquilibre que le concept de web 3.0 voit le jour.

A lire également : Bose Soundtouch 20 : un bijou esthétique et sonore

Les fondements du web 3.0

Dans le but de réduire la dépendance envers les géants du web, les utilisateurs doivent prendre en main eux-mêmes l’administration de leurs données. Pour parvenir à cette décentralisation, la blockchain reste jusqu’à ce jour la technologie la plus prometteuse qui soit. En effet, elle permet de créer un registre distribué qui contient toutes les interactions entre les participants.

Avec ce modèle, les informations sont partagées via un réseau d’ordinateurs appelés nœuds. En pratique, ces derniers servent non seulement à archiver et à vérifier les échanges, mais aussi à créer de nouveaux blocs. Puis, de nombreux outils ajoutés à la blockchain, tels que le contrat intelligent et l’intelligence artificielle, permettent d’automatiser les différents processus et améliorent l’efficacité et la sécurité du système.

Entre les censures, les bannissements et les fuites de données, les plateformes centralisées ont montré leurs limites. Bien que le web 2.0 soit participatif, les décisions qui déterminent le sort d’internet sont toujours prises de manière unilatérale. Avec les plateformes décentralisées, le contrôle revient entre les mains des participants du réseau. Par ailleurs, elles sont comparées par certains spécialistes à une coopérative, notamment dans leur manière de fonctionner.

De quelle manière les plateformes décentralisées peuvent-elles remodeler le paysage internet ?

Les technologies du web 3.0 sont efficaces pour créer une variété de plateformes décentralisées, spécialement dans les domaines de la finance, de la gouvernance, de la presse, du commerce, du partage de fichiers, de l’éducation, etc.

Dans le cadre de la DeFi (Decentralized Finance), la blockchain permet la mise en place d’applications qui ne dépendent pas d’institutions traditionnelles. Grâce aux contrats intelligents, l’utilisateur peut bénéficier de nombreux services, comme les assurances, les prêts et les épargnes.

Une autre possibilité offerte par la blockchain est la création et la gestion d’identités numériques fiables grâce au DID (Decentralized Identifier). Avec ce nouvel écosystème, les données personnelles ne peuvent être conservées ou partagées sans le consentement de l’utilisateur qui conserve leur pleine propriété.

De nombreuses DAO (Decentralized Autonomous Organization) ont également vu le jour. Sans aucune intervention humaine, ces communautés composées d’une multitude de participants qui détiennent des jetons de gouvernance. Ils peuvent voter pour décider de l’avenir du projet, proportionnellement à leur poids sur la blockchain.

Toutefois, le web 3.0 doit encore relever plusieurs défis liés à l’accessibilité. En effet, les barrières technologiques restent toujours très élevées et dans un avenir proche, les plateformes centralisées et décentralisées continueront à coexister.