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Les erreurs à éviter lors de la vente avec un promoteur immobilier

Si certains particuliers décident de vendre leur bien, qu’il s’agisse d’un terrain, d’une maison ou d’un immeuble à un promoteur, c’est que ce dernier propose un prix plus élevé. Cependant, comprenez bien que cette transaction avec un professionnel ne se fait pas de la même manière qu’une transaction avec un particulier. Lui, étant un professionnel, connaît tous les rouages, mais vous, aussi, de votre côté, vous devez bien vous préparer. Voici donc les erreurs à éviter lors de la vente avec un promoteur immobilier.

Bien comprendre les prix

En vendant à un promoteur, vous pouvez espérer vendre votre terrain un peu plus cher. Quand on dit « un peu plus cher », on fait référence à un gain entre 30 et 50% comparé à une vente à un particulier. Cependant, lors de la transaction, on peut vous parler de deux prix :

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  • Le prix immédiat : c’est le prix du marché. On parle ici du montant que vous pourrez toucher si vous vendez à un particulier,
  • Le prix « potentiel constructible » : c’est le prix auquel vous pouvez vendre au promoteur. Il est plus élevé que le prix immédiat, car pour le déterminer, on prend en compte plusieurs éléments, dont les droits de construire.

Si vous faites appel à un professionnel pour l’estimation de votre bien, notez bien le prix immédiat et le prix « potentiel constructible ». Si vous donnez le prix immédiat pour la vente promoteur immobilier, le promoteur acceptera le prix donné sans rechigner et on ne peut pas dire que vous avez fait une bonne affaire.

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Oublier les conditions suspensives et l’indemnité compensatoire

Si l’offre faite par le promoteur vous convient, vous pouvez passer à la signature d’une promesse de vente ou d’un avant-contrat. C’est déjà un grand pas, dites-vous, mais c’est aussi un stade où vous devez redoubler de vigilance. Notez que dans le cadre d’une vente à un promoteur, on signe une promesse unilatérale de vente. C’est vous qui êtes engagé : en d’autres termes, il n’y a que vous qui êtes obligé d’aller au bout de la démarche.

Le promoteur, lui, peut annuler ce contrat avec les conditions ou les clauses suspensives. Vous devez donc lire et bien comprendre ces conditions-là. La clause suspensive la plus fréquente est liée à l’obtention du permis de construire, mais le promoteur peut très bien glisser d’autres clauses suspensives. Pour vous protéger, vous pouvez demander à ce qu’on inclue dans le contrat une indemnité compensatoire. Comprenez bien que si le promoteur tombe sur un autre projet de plus grande envergure avec une meilleure rentabilité, il peut vous laisser. Dans ce cas, ce sont des mois, voire des années, que votre terrain est bloqué et avec l’indemnité compensatoire, vous pourrez percevoir un dédommagement.

Mal évaluer les délais

On vous l’a peut-être déjà dit : la vente à un promoteur prend plus de temps. Ce n’est pas le mois qui suit la signature de l’avant-contrat que vous allez conclure la vente. Entre la signature de l’avant contrat et la signature de l’acte de vente définitif, il peut s’écouler plusieurs mois, voire quelques années. Vous devez donc bien assimiler ces délais pour ne pas vous retrouver dans une mauvaise situation.