Entre 3000 et 20.000 personnes étaient présentes lors du rassemblement contre la loi de travail en France à Marseille. Une occasion pour Philipe Martinez, secrétaire général de la CGT, de faire sa tournée dans la ville phocéenne. Il s’agit aussi de la première tournée dans la ville phocéenne avec toute l’effervescence que suscitent les réformes sur la loi de travail initiées par Macron.
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Une ambiance de syndicalisme au Vieux-Port
C’est sur le Vieux Port que Philipe Martinez fait sa première apparition à la tête d’un cortège. Une première qui a eu le mérite d’attirer plusieurs personnes opposées à la loi de travail, selon un avocat du travail à Marseille. Le secrétaire général de la CGT n’avait jamais battu le pavé à Marseille. Il a alors bien été accueilli par les caméras dès son arrivée sur le Vieux Port. On a aussi le leader de la France insoumise qui a tenu à apporter son soutien à la manifestation, bien qu’étant absent des lieux. Et c’est bien là où se situe la difficulté. Pour une 3e journée, la CGT a tenu à défiler seule ou presque contre la politique du gouvernement.
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Une certaine absence d’unité syndicale
Selon Philipe Martinez, le fait qu’il y ait absence d’unité syndicale n’est pas vraiment satisfaisant. Cependant, il a tenu à affirmer que la CGT travaillait avec d’autres organisations afin de tomber d’accord sur le principe. En effet, on a souvent constaté que la plupart des syndicats avaient tendance à critiquer la politique du gouvernement, mais à des degrés divers. Quoi qu’il en soit, la manifestation a regroupé plus de 20.000 participants selon la CGT pour défendre le travail en France. Ce qui représente un sacré écart par rapport aux chiffres qui ont été avancés par la préfecture de police qui avait annoncé 3000 manifestants. Un chiffre que dénonce la CGT et un avocat du travail à Marseille.
La réforme de la loi du travail : fragilise le statut de salarié
Avec la réforme de la loi de travail, il faut dire que le statut de salarié était largement fragilisé d’autant plus qu’il s’agit d’un ensemble de dispositions qui donnent plus de pouvoirs à l’entreprise, notamment en matière de recrutement et de licenciement, au détriment du salarié. La plupart des manifestants n’ont pas alors hésité à affirmer qu’ils étaient là pour défendre non seulement leur poste, mais aussi leur retraite et qu’il fallait faire en sorte que ces réformes rétablissent l’équilibre en entreprise.
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